j’ai dévoré la terre comme un bonbon et voilà la honte qui grignote mon ombre ((quel idiot))
la tête vide les émotions en solde tout est bradé pour peu que ça disparaisse comme un carré de sucre dans son thé chaud
j’ai la mort qui colle à la peau, joli déguisement qui démantèle l’espoir avec jalousie
“jack?” jack jack elle m’a appelé jack pour la première fois et j’ai succombé comme un enfant feint pour une barre de chocolat, ((c’est ça être humain?))
mon sale coeur récupéré dans un débarras, milles casseaux quand tu riais de mon nom, pourtant tu me l’avais donné
“ un peu comme jack et rose !”
et moi si jeune c’était l’innocence ma femme avant que tu ne sois ma maîtresse,
mais j’avais pas compris que si le bateau coulé c’était de ta faute
mais j’avais pas compris que si le bateau coulé, moi aussi
et j’ai aimé tes courbes douces qui réchauffaient mes timides mains,
chaque coin de parfum que tu cachais sur ton corps ((ma chasse au trésor c’était toi))
et tes envies plus folles et incomprises tu dévorais mon insouciance
((ce sentiment))
quand tes mains tombent sur mes joues, ((tes gifles))
quand t’as la voix qui grimpe les octaves, ((tu cries))
j’ai obéis en ne comprenant que trop tard que tu te jouais d’une étoile déchue pour tes désirs
moi qui de là haut j’ai admiré chaque humain avec envie,
toi tu m’as détruis
et j’ai plus aucune e n v i e.
-
comment tu décris cela?-
c’est l’amour jack. tu m’aimes. et je t’ai aimé je t’aime et t’aimerai car si t’as tout cassé en moi t’as tout de même aidé à mes premiers pas, lucie, t’es assassin puis voleuse tour à tour, chenapan c’est un nouveau mot que j’ai appris mais c’est un mot qu’on a écrit que pour toi je l’sens,
alors pourquoi à moi tu m’écris plus rien,
pourquoi d’une nuit où tu ne lâchais plus ma taille je passe
d’une nuit allongé dans mon magasin,
c’est si triste l’abandon tu m’avais promis des émotions
mais jamais des catastrophes
et t’es où maintenant?
-
je m’en vais un petit moment jack.-
où?-
laisse moi. ne reviens pas ici. attends moi simplement.-
lucie,-
et aime moi toujours. ne reviens pas
je suis mieux tout seul.
mais sache que si je crèverai pour que tu rejoignes le ciel,
je donnerai tout aussi pour y retourner.
je t’aime.
et tu t’aimais toute seule.