✧ Arrivé le : 10/11/2017 ✧ Messages : 57 ✧ Avatar : lee taemin ✧ Crédit : calypsie ✧ Multicompte : andreas # eden # delilah. ✧ Fiche : it all belongs to you ∗ you left me without a word. ✧ Couleur : #891820 ✧ Thèmes : stone heart - taemin. this is gospel - p!atd (piano version) ✧ Rps en cours : ren ☾ daesung ☾ alice, ren, daesung
not a single ray of light on this silent night. walking and wandering alone in the darkness, following your scent that used to fill my body. at the end of my crumbling sight i see you who will drench my dry heart. is that a mirage ? is it you ? you’re getting farther away. in the strange maze where you trapped me, you’re so beautiful, i can’t even breathe.
in your maze that i can’t escape from, i open my eyes but I’m still in this strange maze. even when I wake up from my dream, you, you. i’m in your maze, you, you. no matter how desperately i try to hold on, the golden love becomes ash. my burnt heart hardens like stone. broken wavelengths flow down. i take a step forward with a hurting heart. as i flush red, the deeply paved scar won’t let me forget you.
my heart that hardened because of you, it can’t go on if it’s not you. your name deeply engraved in me, you’re the reason for my existence. waiting for you in this strange maze. in your maze, i don’t know where it ends. i open my eyes but i’m still in this strange maze. even when i wake up from my dream... ✧ Âge : 24 ans physiques. ✧ Occupation : acrobate ─ lorsque la lune est haute, tu ravis les yeux des touristes, tu te plies, te déplies, tu excelles. le grand cirque d'astéria, les fils des étoiles ont su t'apprendre et te faire partager leur passion. tueur à gage ─ lorsque le soleil brille, tu te tapis, caché derrière son éclat. personne ne saurait te voir, personne ne saurait te retrouver. tu es le meilleur.
Une journée aussi lassante que les autres, une journée qui ne m'avait apporté aucun plaisir. Et plus j'étais là, assis sur mon immense fauteuil à me comporter comme le bon petit chef d'entreprise humain, plus je regrettais. Il ne se passait pas un jour sans que je me demande pourquoi j'avais fait ça. Pourquoi j'avais quitté ma place dans le ciel étoilé, pourquoi j'avais renoncé à mon corps, pourquoi j'avais abandonné ceux qui comptaient. Et puis l'image me revenait, la scène hideuse que je revivais parfois en dormant, ce que je n'avais pas vu d'en haut, ce que j'avais volontairement refusé de voir parce qu'il m'était impossible de concevoir une telle cruauté de la part d'êtres vivants. Je relève mon regard glacial vers la directrice marketing et j'esquisse un sourire à son attention. L'habitude, rien de plus.
Au travail, tous savent que je suis quelqu'un d'exigeant, de sévère. Aucun n'aurait envie d'essuyer l'une de mes colères et tous ont peur de franchir les portes de mon bureau. Tant mieux. Je n'aime pas qu'on envahisse mon espace. Elle me regarde à travers ses lunettes trop rondes à mon goût, trop grandes pour son visage. Elle est laide, laide, laide. Et pas seulement de leur idiotie de beauté humaine. Même son coeur et son âme sont laids. J'espère que cette femme sera juste sous la première bombe que je lancerai. Je serais presque prêt à la lancer sur sa maison. Elle me remet un dossier ridiculement court. Un faible rapport pour ce que je lui avais demandé de faire. Elle me dira que c'est parce qu'il est tard, qu'elle n'a pas eu le temps. Je parcours le document en diagonale avant de le lui jeter violemment au visage. Elle en perd ses lunettes. Et le serpent au fond de mon coeur me murmure que c'est bien fait pour elle. « Je ne pense pas que ça couvre ne serait-ce que la moitié de ce que je vous ai demandé. Sur mon bureau demain matin ou vous êtes virée. » Je me lève de mon fauteuil en me frottant les tempes de la main. Bon sang, en plus ces humains ne savaient rien faire de leurs dix doigts. Rien d'autre que la guerre. Je scrute le ciel un instant mais je ne peux rien voir, le temps est couverts, des larmes roulent sur les immenses vitres de mon bureau. Je vais rentrer, manger quelque chose surement, dormir puisque je n'ai pas le choix. Cette vie n'a aucun sens. Plus rien n'a de sens. Rien n'en a jamais eu. Je me demande ce qui me tuera d'abord. La maladie ou le désespoir. Est-ce que le désespoir tue ? Seulement les gens qui le veulent bien. Est-ce que je le voulais ? Ma main attrape ma longue veste et je l'enfile à la va-vite. La femme a disparu, bien. J'attrape mes clefs de voitures sur mon bureau. Je leur ressemble tellement que j'en viens souvent à me demander si je ne suis pas devenu trop humain, si je ne risque pas de finir comme eux, à dépecer mes animaux vivants, à déraciner mes arbres pour construire d'immenses tours d'acier. L'ascenseur est luxueux, parce que je suis riche, et ici posséder quelques morceaux de papier ouvre la porte à tout le luxe imaginable. Je joue avec mes clefs en pensant déjà à demain, qui sera le même qu'aujourd'hui. J'y suis presque. Je touche mon but du bout des doigts. Je pourrais bientôt en finir et me reposer. Me reposer.
Le haut-parleur l'annonce, je suis au rez-de-chaussée et les portes s'ouvrent enfin pour me rendre une liberté imaginaire. Mes yeux gris se relèvent vers le visage de l'homme qui veut monter et des frissons parcourent lentement mon échine, mon coeur loupe un battement, deux, trois. Je vais surement mourir. C'est surement la fin. Ma main trouve un peu d'acier à quoi se raccrocher mais mes yeux, mes yeux ne peuvent que le dévorer et ruisseler de perles salées. Ma faim de sa présence près de moi est impossible à satisfaire. Je me met à trembler. Désemparé face au spectacle que je ne pensais plus jamais voir. Je meurs sous son regard, je redeviens la planète au commencement, celle qui n'avait rien, rien d'autre que lui. Des hommes l'attrapent par les bras, ils vont me l'enlever, me le prendre, encore. S'ils s'imaginaient, s'ils avaient une petite idée de ce que je ferais pour lui. De tout ce que j'abandonnerais, de tout ce que je créerais. Je me jette dans ses bras, avec la force d'une vague venant lécher une falaise et je suis surpris de ne pas le renverser. « Pardonne moi. Je t'en prie, pardonne moi. » Je le serre contre moi avec la force d'un ouragan, et toute la douceur dont je suis capable je la lui donne aussi. Il mérite tout, il mérite mieux. Mieux que moi.
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Lune Antéros
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not a single ray of light on this silent night. walking and wandering alone in the darkness, following your scent that used to fill my body. at the end of my crumbling sight i see you who will drench my dry heart. is that a mirage ? is it you ? you’re getting farther away. in the strange maze where you trapped me, you’re so beautiful, i can’t even breathe.
in your maze that i can’t escape from, i open my eyes but I’m still in this strange maze. even when I wake up from my dream, you, you. i’m in your maze, you, you. no matter how desperately i try to hold on, the golden love becomes ash. my burnt heart hardens like stone. broken wavelengths flow down. i take a step forward with a hurting heart. as i flush red, the deeply paved scar won’t let me forget you.
my heart that hardened because of you, it can’t go on if it’s not you. your name deeply engraved in me, you’re the reason for my existence. waiting for you in this strange maze. in your maze, i don’t know where it ends. i open my eyes but i’m still in this strange maze. even when i wake up from my dream... ✧ Âge : 24 ans physiques. ✧ Occupation : acrobate ─ lorsque la lune est haute, tu ravis les yeux des touristes, tu te plies, te déplies, tu excelles. le grand cirque d'astéria, les fils des étoiles ont su t'apprendre et te faire partager leur passion. tueur à gage ─ lorsque le soleil brille, tu te tapis, caché derrière son éclat. personne ne saurait te voir, personne ne saurait te retrouver. tu es le meilleur.
Je m'imprègne de tout ce qu'il m'offre. Son odeur, sa présence, son corps frêle entre mes bras, et puis sa voix, presque trop douce pour ce monde. Presque trop pure, à l'image de son âme. « tu m'as manqué. » Ce n'est qu'un souffle contre moi; c'est un ouragan pour mon coeur. Bien sûr que je lui ai manqué. Je l'ai abandonné dans les étoiles sans même lui dire au revoir. Un départ sans un mot, c'est pire qu'un abandon. Je l'ai trahi. Je l'ai laissé aux moqueries des autres. Et plus j'y pense, moins je suis fier de moi. Je me souviens d'avoir prit sa défense plus d'une fois sans prendre la chose au sérieux. Ca me faisait doucement sourire moi, du haut de mon piédestal, que les autres soient jalouses de Lune au point de vouloir l'humilier en permanence, ça me remplissait de fierté lorsqu'elle finissaient toutes par fermer leur clapet quand je décidais enfin d'élever ma voix à travers la voie lactée. Je n'ai jamais pensé, pas une fois, à ce qui avait pu se passer en mon absence. Je n'ai pensé qu'à moi depuis plusieurs décennies, j'étais plus silencieux, j'avais cessé de papoter, de répondre même parfois. La tendresse de mon âme se faisait dévorer par la rage dans le silence de la nuit et je ne voulais pas la partager. Je n'en avais pas le temps. Et puis j'étais simplement parti un jour.
Lune m'a manqué aussi. Je retrouve enfin la pièce manquante, la seule capable de combler le vide de mon être avec l'exquise perfection accompagnant chacune de ses pensées. Je l'ai appelé plus d'une fois, supplié de me rejoindre pendant des années. « Tu aurais dû venir plus tôt. » Mon murmure sonne comme un reproche à mes propres oreilles malgré la douceur de ma voix. Parce que j'ai souffert de son absence bien plus que les mots ne seraient capables de l'exprimer. C'est surement pour ça que des larmes continuent de tracer des sillons sur mes joues, surement pour ça que mes bras refusent de lâcher leur prise. J'ai peur de le perdre. J'aurais toujours peur de son absence, parce que je l'ai vécue trop douloureusement déjà. « je t'en prie... ne me hais pas. » C'est à ce moment là que je comprends. C'est lorsque mes lèvres se posent contre la peau délicate de son cou que je réalise enfin l'intérêt des interactions humaines. Il m'aura fallut des années. Il m'aura fallut le retrouver pour le voir. Pour le ressentir. Ils font ça pour se rassurer, pour se dire des choses que les mots ne peuvent pas exprimer, des choses qu'ils ne peuvent pas dire à haute voix. « Te haïr ? Même si je le voulais, j'en serais incapable. Tu es la seule personne au monde à qui je ne reproche rien. »
Le retour à la réalité est brutal. Le flash d'un appareil photo capturant les gouttes cristallines sur mon visage, et la première chose à laquelle je pense, c'est que c'est exactement ce qu'il me manquait. Un petit scandale médiatique qui attiserait les passions, la sympathie. Des larmes, une romance inventée de toutes pièces par des journalistes minables, qui plus est avec un homme. C'était ce qui toucherait les esprits et m'attirerait les suffrages qu'il me manquaient, ceux des castes inférieures et des marginaux.
Pourtant quelque chose m'arrête net. Sans doute le battement de son coeur contre ma main qui me rappelle sa présence contre moi. Je sors aussitôt les crocs en m'adressant aux deux idiots de la sécurité qui sont toujours là, les bras ballants à essayer de comprendre la scène qui se déroule sous leurs yeux ébahis. « Qu'est-ce que vous faites encore là ? Faites moi dégager tout ce monde. Et si jamais une seule photo ou vidéo franchit ses portes, vous allez passer le restant de vos vies minables dans un caniveau. » Méprisant. Je les méprise comme c'est pas permis. Menaces de mort à peine voilées sur mon lieu de travail, je perds complètement la tête. Ils sont partis avant que je ne finisse ma phrase et je prie pour que les curieux n'aient pas entendu ma phrase. Je glisse ma main dans les cheveux de Lune. « Ne leur montre pas ton visage. » Je ne pouvais pas lui infliger ça. Il serait la cible de tous si cette scène était révélée au grand publique. Je recule imperceptiblement en l'attirant dans l'ascenseur, mes yeux perçants fouinant la sortie pour voir si les gorilles s'en sortent. J'appuie rapidement sur le bouton du dernier étage avant de soupirer sans le relâcher pour autant. Si je pouvais le garder là pour toujours, si je pouvais être certain de ne plus le perdre, alors je le ferais.
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Lune Antéros
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not a single ray of light on this silent night. walking and wandering alone in the darkness, following your scent that used to fill my body. at the end of my crumbling sight i see you who will drench my dry heart. is that a mirage ? is it you ? you’re getting farther away. in the strange maze where you trapped me, you’re so beautiful, i can’t even breathe.
in your maze that i can’t escape from, i open my eyes but I’m still in this strange maze. even when I wake up from my dream, you, you. i’m in your maze, you, you. no matter how desperately i try to hold on, the golden love becomes ash. my burnt heart hardens like stone. broken wavelengths flow down. i take a step forward with a hurting heart. as i flush red, the deeply paved scar won’t let me forget you.
my heart that hardened because of you, it can’t go on if it’s not you. your name deeply engraved in me, you’re the reason for my existence. waiting for you in this strange maze. in your maze, i don’t know where it ends. i open my eyes but i’m still in this strange maze. even when i wake up from my dream... ✧ Âge : 24 ans physiques. ✧ Occupation : acrobate ─ lorsque la lune est haute, tu ravis les yeux des touristes, tu te plies, te déplies, tu excelles. le grand cirque d'astéria, les fils des étoiles ont su t'apprendre et te faire partager leur passion. tueur à gage ─ lorsque le soleil brille, tu te tapis, caché derrière son éclat. personne ne saurait te voir, personne ne saurait te retrouver. tu es le meilleur.
J'ai peur qu'il n'entende les battements de mon coeur, seul bruit me parvenant maintenant, pulsation résonnant contre mes tempes. J'ai peur qu'il sache à quel point je suis humain maintenant. Qu'il se dise que je leur ressemble, qu'il sache que mon coeur bat, comme le leur, plus souvent de rage que d'amour. Je suis ridicule, réduit à néant en sa présence. Il ferait de moi ce qu'il veut parce qu'il réveille trop de choses que j'aurais aimé laissées enfouies, tout au fond de mon être; la peur, l'amour, la tristesse, la joie, des sentiments trop forts que les autres n'arrive pas à susciter en moi, jamais. Lune il éteint un peu de cette rage qui m'étreint avec trop de force, qui consume mon être trop vite, qui me brûle les ailes. Et je serais capable du pire comme du meilleur pour le protéger. « C'est déjà trop tard. »
Et je sais qu'il a raison. Je sais que j'ai gâché des milliards d'années avec lui dans le ciel pour n'en faire qu'à ma tête. Je l'ai sacrifié lui au profit de ce misérable corps humain. Pour la misérable survie d'une misérable planète. Et les lèvres gouttent au sel de mes yeux, je pleure pour autre chose. Pour le temps gâché, pour lui qui n'aurait pas dû descendre, lui qui aurait pu vivre encore et resplendir de sa lueur argenté, épousant l'éternité avec la beauté qui le caractérisé. J'aurais voulu qu'il vive. Pas qu'il descende dans cet Enfer. Il relève les yeux vers moi, il me serre contre lui et contrairement aux humains, je n'ai pas honte de planter mes yeux pleins de larmes dans les siens. Et j'espère qu'il sait. J'espère qu'il sait à quel point il compte pour moi. J'espère qu'il sait que j'abandonnerais le dernier grain de poussière de mon corps astral pour le lui donner s'il me le demandait. J'observe ses traits délicats et je me dis que peut-être bien que ça valait le coup de tout abandonner juste pour voir ça, l'oeuvre qu'il a créée, son corps dont chaque courbe me rappelle sa beauté céleste. Peut-être bien que ça valait le coup, juste pour sentir ses bras autour de ma taille, juste pour goûter à la douceur de sa peau, juste pour l'avoir près de moi et le toucher du bout des doigts. « C'est trop tard pour nous. » Je le scrute un instant, les sourcils froncés sans rien dire. En me demandant s'il allait m'abandonner alors même qu'on venait de se retrouver. En ayant des pensées nocives envahissant mes pensées. Et puis un sourire illumine mes traits, mes yeux se mettent à briller et mon éclat de rire emplit l'ascenseur. C'est la première fois, la première fois que c'est sincère. Arès m'a déjà dérobé des sourires mais c'est la première fois qu'un véritable rire ne franchit la barrière de mes lèvres et je trouve ça agréable. Je trouve ça chaud. Et doux. Comme Lune. Alors j'attrape son visage entre mes mains chaudes et j'associe mon rire à son image. « Peut-être qu'il ne nous reste qu'un battement de coeur... » J'approche mes lèvres de son oreille alors même que personne d'autre que lui n'aurait pu m'entendre si je l'avais crié à m'en briser la voix. Personne, sauf les autres étoiles, les perfides, les jalouses. « Mais si je passe cette seconde avec toi ça vaut bien toutes les éternités. » Mon souffle s'achève, ne laissant que mon organe vital palpiter dans ma poitrine, moi qui me croyais insensible, moi qui avait refusé de voir mes propres émotions plus d'une fois pour ne me concentrer que sur celle qui m'était vitale, la colère.
Et puis, la voix résonne. Le voyage, la proximité, l'intimité, tout est fini. Je le repousse avec douceur avant de prendre sa main. Je le pousse derrière moi aussi, ressentant ce perpétuel besoin de le protéger, moi qui suis même incapable de me protéger moi-même. Je souffle et les portes s'ouvrent sur le dernier étages de l'immeuble. Mes yeux perçants repèrent la tête ahurie d'un stagiaire. Je connais jusqu'au dernier de mes employés, trop soucieux du détail sans doute. « Le patron ! C'est le patron, descendez ! »Descendez ? Je n'ai pas vraiment le temps de m'y intéresser et ne fait que passer en coup de vent dans l'open-space du département marketing, Lune à ma suite. J'examine avec soin mes employés qui font semblant de travailler en prenant soin de baisser les yeux. C'est ridicule de se dire que ne pas croiser mon regard équivaut à être invisible. Je claque la porte de mon immense bureau aux fenêtres légendaires offrant une vue imprenable sur tout Polaris.
Je m'adosse au bois d'ébène et me laisse glisser jusqu'au sol sans lâcher la main de Lune. Malheureusement, je ne fais pas ça par envie mais par nécessité. Parce que des points lumineux dansent devant mes yeux et que mon corps entier brûle comme si je passais des vacances en Enfer. Si je n'ai pas mal, je ressens quand même les effet de la fièvre dévorante qui m'attaque. Je tente d'aller jusqu'à mon bureau à quatre pattes, lâchant Lune dans ma confusion. Je suis incapable de l'atteindre et mon corps finit par émettre un bruit mat en s'étalant contre la moquette hors de prix. « Lune. Allume la télé. » La bouche pâteuse, la voix rauque, tremblante, sifflante, je sais exactement ce qu'il se passe mais comme si j'avais un besoin maladif d'en avoir la preuve, je dois le voir, je dois savoir. En relevant ma vision brouillée vers Lune, j'ai subitement honte. Honte de ce que je suis, du spectacle que je lui offre, allongé là, des gouttes de sueur perlant sur le front, le corps frissonnant dans un effort ultime pour se refroidir, un goût métallique entre les lèvres, le corps trop fragile pour pouvoir l'utiliser comme je le voudrais. J'ai toujours été fragile, la preuve, je m'en suis laissé détruire. J'avais pourtant su rester fort là-haut, j'étais une planète, la planète bleue, imposante et belle, tandis que mon corps humain est maladif, prêt à céder à tout moment. Comme si il était le miroir de mon corps céleste, il subit des attaques qui l'assassinent à petit feu lorsque des ras de marées inondent mes terres, lorsque des trous se creusent dans ma chair et que le sang ruisselle sur mes pores.
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Lune Antéros
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in your maze that i can’t escape from, i open my eyes but I’m still in this strange maze. even when I wake up from my dream, you, you. i’m in your maze, you, you. no matter how desperately i try to hold on, the golden love becomes ash. my burnt heart hardens like stone. broken wavelengths flow down. i take a step forward with a hurting heart. as i flush red, the deeply paved scar won’t let me forget you.
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